A la différence de beaucoup d’autres permis (permis de conduire, de chasse, permis de construire, …), le permis social d’exploitation est immatériel et essentiellement moral. Il s’agit de l’acceptation et du support indéfectible pour un projet donné des communautés locales.
Le développement d’une mine a une impact non négligeable dans son environnement immédiat tel que
- Perturbation des ressources aquifères,
- Écoulement des eaux de surfaces ,
- Emprunte physique du projet,
- Perturbation acoustique,
- Poussière,
- Impact visuel,
- Circulation,
- Pollution,
- Déménagement d’une communauté ,
- Réduction de l’espace agricole…
Cet impact peut devenir rapidement une source de tensions importantes entre la ou les communautés locales et mettre en cause l’existence du projet à n’importe quel stade du développement ou d’exploitation.
Les investisseurs prennent très au sérieux la façon dont les sociétés minières contrôlent les risques, non seulement financiers, techniques, sécurité, environnement, mais également ceux liés à la perturbation de l’écosystème existant. La non prise en compte de ce risque peut entraîner le retrait des investisseurs.
Les sociétés Australiennes ont bien compris et intégré ce risque. Elles ont développé une solide réputation en Australie et à l’étranger pour une approche collaborative avec les communautés locales. Dans certains pays sous-développés, elles font beaucoup plus que le gouvernement local. Elles construisent des écoles, des routes, des maisons, aident à la construction de puits, mise en place d’électricité, formation de techniciens pour la mine (certaines mines emploient jusques 80% d’indigènes). Les aides à devenir des cadres, créer des entreprises, les préparent à l’après mines.
Je reviendrais plus tard avec des exemples spécifiques d’intégration très réussie de sociétés Australiennes notamment en Afrique avec un respect exemplaire des coutumes locales et une aide au développement particulièrement efficace.